(VOVWORLD) - Après la condamnation de la Vietnamienne Doan Thi Huong par la Haute Cour malaisienne de Shah Alam, à une peine de trois ans et quatre mois de prison, l’ambassadeur du Vietnam en Malaisie, Lê Quy Quynh, a réaffirmé l’implication du gouvernement vietnamien dans la protection de ses ressortissants.
Le diplomate a indiqué qu’à l’instar de l’Indonésienne Sitti Aisyah libérée le 11 mars dernier, Doan Thi Huong, était une « victime » dans cette affaire.
La Vietnamienne Doan Thi Huong a plaidé coupable lundi du nouveau chef d'accusation remplaçant celui de meurtre dans l’assassinat du Nord-Coréen Kim Chol en 2017. Le parquet a proposé lundi d'abandonner l'accusation de meurtre et de retenir le chef de blessures avec des armes dangereuses.
Selon Slaim Bashir, l’un de ses avocats, elle pourrait être libérée la première semaine de mai, peut-être le 8 mai, soit avec une réduction d’un tiers de sa peine, pour bonne attitude.
La porte parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères Lê Thi Thu Hang a déclaré à la presse que dès le début du procès, le gouvernement, le ministère vietnamien des Affaires étrangères et la Fédération des barreaux du Vietnam avaient tout mis en œuvre pour défendre les droits et les intérêts de Doan Thi Huong.
"Nous continuons à collaborer étroitement avec les organes compétents malaisiens pour rapatrier Doan Thi Huong dés qu’elle sera libérée », a assuré Lê Thi Thu Hang.