Le Hai Binh, porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères

(VOVworld) - Malgré les tensions en mer Orientale, les activités diplomatiques du pays se déroulement normalement. C’est ce qu’a déclaré Le Hai Binh, porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse périodique tenue ce jeudi à Hanoi. Toujours selon lui, lors des forums internationaux, les pays du monde ont déclaré qu’ils soutenaient la juste cause du Vietnam et les mesures pacifiques prises depuis l’intrusion de la plate-forme de forage chinoise Haiyang 981 dans la zone économique exclusive et sur le plateau continental du Vietnam. Jusqu’à présent, le Vietnam cherche toujours à dialoguer avec la Chine afin de trouver une solution à ce problème.

Concernant le fait que l’armée chinoise fait entrave aux pêcheurs dans les eaux qu’elle revendique unilatéralement après l’entrée en vigueur le 1^er août prochain de la loi sur la protection des bases militaires chinoises, Le Hai Binh a, là encore, rappelé la primauté du droit international :

« Tous les actes des parties intéressées en mer Orientale doivent rester dans le cadre du droit international, à fortiori de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, et respecter la souveraineté, le droit de souveraineté et de juridiction des pays concernés en évitant de complexifier la situation et d’affecter la paix, la stabilité et les activités civiles normales dans la région. »

Concernant la situation en Irak, le porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères a déclaré que le Vietnam était très inquiet quant à l’escalade de la violence dans ce pays du Moyen-Orient. Il soutient les efforts déployés par la communauté internationale et par le gouvernement irakien pour stabiliser le pays.

S’agissant d’une éventuelle réinterprétation par le cabinet japonais de la Constitution de la Paix du Japon pour redonner à son armée le droit à l’auto-défense collective, Le Hai Binh a affirmé que le Vietnam suivait de près cette question et qu’il souhaitait que le Japon puisse apporter une contribution plus importante au maintien de la paix et la stabilité dans la région.