Le plan de Kofi Annan reste lettre morte en Syrie

L'émissaire international Kofi Annan a reconnu qu'il n'avait "pas accompli" sa mission, son plan étant resté lettre morte en Syrie, où les violences ont fait dimanche 60 morts. Il a d’autre part plaidé pour octroyer un rôle à l'Iran dans la résolution de la crise. L'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe a évoqué l'influence de la Russie, alliée du régime de Damas qui a bloqué jusqu'à présent toute action internationale contre le pouvoir de Bachar al-Assad, tout en soulignant l'importance d'associer aux discussions l’Iran qui soutient également le régime syrien. "La Russie a de l'influence mais je ne suis pas certain que les événements seront déterminés par la Russie seule. L'Iran est un acteur. Il devrait faire partie de la solution. Il a de l'influence et nous ne pouvons pas l'ignorer", a-t-il assuré. Américains et Européens se sont opposés à ce que l'Iran soit invité à la récente conférence ministérielle de Genève sur la Syrie, en raison notamment du conflit qui oppose Téhéran aux Occidentaux au sujet de son programme nucléaire.

Commentaires

Autres