Le Vietnam s’engage à réduire les risques de catastrophes naturelles
(VOVWORLD) - Placé sous le thème «Travailler ensemble pour réduire les risques pour un avenir résilient», la réunion de haut niveau sur le bilan à mi-parcours de la mise en œuvre du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophes naturelles 2015-2030 s'est tenu à New York, les 18 et 31 mai.
L'ambassadeur Dang Hoàng Giang, chef de la délégation vietnamienne auprès des Nations Unies. Photo : VOV |
Présidée par le président de la 77e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, la réunion a adopté une Déclaration qui réaffirme la volonté de la communauté internationale de mettre en œuvre des solutions pour atteindre les quatre objectifs du Cadre de Sendai d'ici 2030.
Dang Hoàng Giang, le chef de la mission vietnamienne auprès des Nations Unies, a souligné que le Vietnam, l'un des pays les plus exposés aux catastrophes naturelles et au changement climatique, accordait une grande importance aux engagements pris en matière de réduction des risques. Il a rappelé que notre pays avait adopté le principe de passer de «réponse passive» à la «prévention proactive», en donnant priorité à la sensibilisation, à la législation et à la mobilisation des ressources nationales et internationales. En tant que président du Comité de gestion des catastrophes de l'ASEAN en 2023 et en tant que premier pays à avoir envoyé des équipes de recherche et de secours pour aider la Turquie à faire face au tremblement de terre survenu en février, le Vietnam a fait montre de ses capacités dans ce domaine, a-t-il également souligné.
Dang Hoàng Giang a formulé trois propositions pour promouvoir la mise en œuvre effective du Cadre de Sendai. La première consiste à intégrer la réduction des risques au cœur des stratégies et des politiques de développement socio-économique et à garantir un investissement suffisant dans les infrastructures de gestion et de prévention des risques. La deuxième vise à renforcer les partenariats mondiaux et régionaux dans la réduction des risques, notamment dans le domaine du partage d’informations et de technologies, afin de développer des systèmes de données et d’alerte précoce à tous les niveaux. La troisième est axée sur l’amélioration des mécanismes multilatéraux existants pour faire face plus efficacement aux catastrophes, en particulier dans les situations d’urgence où se combinent des catastrophes naturelles et d’origine humaine.