Le vice-ministre des Affaires étrangères, Pham Quang Hiêu (photo: TTXVN)

Placé sous le thème «Le 40^e anniversaire de l’UNCLOS: stimuler la coopération maritime en Asie du Sud-Est», cet événement a réuni quelque 150 délégués en présentiel et plus de 100 d’autres en ligne, dont 15 experts venant de 14 pays et territoires, des représentants de l’ONU et des institutions internationales.

En 1982, l’adoption de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (UNCLOS) a marqué un grand pas en avant pour le droit international relatif à la mer. Pour la première fois, un cadre juridique intégral et une «constitution des océans» ont été établis, a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Pham Quang Hiêu.

«Au cours de ces 40 ans, la Convention onusienne sur le droit de la mer a permis d’instaurer un ordre juridique et de maintenir la paix et la stabilité dans le monde. La résolution des litiges en mer conformément au droit international est de plus en plus privilégiée. Aujourd’hui, alors que les défis liés aux questions maritimes se multiplient, il est impératif d’observer strictement le droit international et de se conformer aux principes dictés dans la Convention, notamment en ce qui concerne les revendications et les activités en mer. Il convient de stimuler la coopération entre les gouvernements aux niveaux régional et international en vue de préserver et d’utiliser de manière durable les ressources maritimes et océaniques, mais aussi de défendre la liberté de navigation et de survol», a-t-il dit.

Afin de stimuler la coopération maritime et le respect des droits et devoirs légitimes des États côtiers et non côtiers et des États membres et non membres de l’UNCLOS, il est impératif de renforcer la confiance politique entre les gouvernements, de faire preuve de retenue et de ne pas procéder à des actes susceptibles de complexifier la situation ou d’escalader les tensions en mer Orientale.

Lors du huitième dialogue sur la mer, les participants ont débattu de quatre sujets majeurs: «L’UNCLOS et l’Asie du Sud-Est: des lacunes concernant certains sujets», «Réduire l’émission de gaz à effet de serre dans le secteur de transports»; «Le devoir de coopération entre les États côtiers des mers semi-fermées: le côté juridique, la réalité et l’avenir»; et «Préserver et utiliser durablement les zones de biodiversité situées à l’extérieur de la juridiction nationale».