Les Cambodgiens manifestent comme l’opposition qui dénature l’histoire

(VOVworld) – Des dizaines de milliers de Cambodgiens sont descendus ce dimanche dans la rue pour manifester contre des déclarations d’un dirigeant de l’opposition qui  falsifient l’histoire, concernant le génocide commis par les Khmers rouges. Ce dirigeant, c’est Kem Sokha, président par intérim du parti du Salut national cambodgien. Les 17 et 18 mai dernier, lors de sa campagne électorale dans les provinces de Takeo et de Prey Veng, il a estimé que les objets et les images de victimes exposés au Musée du Génocide de Tuol Sleng étaient faux. Il a aussi affirmé que c’était le Vietnam qui avait reconstruit la fameuse prison S-21, laquelle abrite ce musée, aujourd’hui. Kem Sokha a fait ces déclarations alors que le tribunal spécial des Nations Unies jugeant les crimes des Khmers rouges poursuivait toujours son travail.

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Ce dimanche, les manifestants ont brandi des pancartes exprimant leur indignation. “Kem Sokha est le premier à avoir osé offenser l’âme des victimes du régime khmer rouge”, peut-on lire sur l’une de ces pancartes. Après s’être rassemblés au centre-ville de Phnom Penh, les manifestants se sont dirigés vers le siège du parti du Salut national cambodgien pour remettre à ses dirigeants une pétition. Chhum Mey, 83 ans, l’un des 7 survivants de la prison S-21, a déclaré que les victimes du régime khmer rouge voulaient que la direction du parti du Salut national cambodgien explicite son point de vue, suite aux déclarations de son président par intérim Kem Sokha.

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