Des maisons et des véhicules endommagés après une attaque israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, le 21 septembre 2024. Photo: Reuters

La communauté internationale est appelée à agir rapidement pour éviter que le Liban ne devienne un ‘deuxième Gaza’.

Le président américain Joe Biden, dans son dernier discours à l’ONU en tant que chef d’État, a mis en garde contre le risque d’une ‘guerre totale’ au Moyen-Orient. Tout en soulignant l’importance de la diplomatie, il a affirmé que les États-Unis et d’autres pays médiateurs poursuivent leurs efforts pour trouver une solution pacifique.

Cependant, le pessimisme domine parmi de nombreux dirigeants. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à la formation urgente d’une coalition internationale pour freiner l’escalade de la violence. Le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif et le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva ont également exprimé leurs préoccupations quant à la propagation du conflit dans la région.

“Gaza est un cauchemar perpétuel qui risque d’engloutir toute la région. Regardez le Liban: il est au bord de la guerre. Les Libanais, les Israéliens et les peuples du monde entier ne peuvent pas permettre que le Liban devienne un autre Gaza”, a indiqué António Guterres, le secrétaire général de l’ONU.

Face à cette situation critique, de nombreux pays, dont les États-Unis, appellent leurs ressortissants à quitter immédiatement le Liban. Les compagnies aériennes internationales ont commencé à suspendre leurs vols vers et depuis Beyrouth.