(VOVWORLD) - Le chef de la diplomatie américaine estime que la situation au Yémen, en
proie à un conflit depuis près de quatre ans, serait « bien pire » si
les États-Unis ne soutenaient plus la coalition menée par l'Arabie
saoudite, qui reste un allié de Washington malgré le meurtre du
journaliste Jamal Khashoggi.
 Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo
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C'est en tout cas ce qu'a dit Mike Pompeo aux sénateurs américains, mercredi, lors d'une rencontre à huis où il était accompagné du ministre de la Défense, Jim Mattis.
Les deux ministres devaient faire le point sur ce que sait l'administration de Donald Trump au sujet de l'assassinat de Khashoggi début octobre au consulat saoudien à Istanbul.
Mike Pompeo a également défendu la décision du président des États-Unis de maintenir l'alliance « inébranlable » avec Riyad malgré les soupçons pesant sur le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, surnommé MBS, dans ce meurtre. Selon des médias américains, la CIA n'a plus de doutes sur la responsabilité du prince héritier dans le meurtre de Khashoggi. Mais M. Trump a assuré la semaine dernière que l'agence américaine de renseignement extérieur n'avait « rien trouvé d'absolument certain ».