Andrés Manuel López Obrador en campagne à Mexico, le 27 juin 2012 (E.FELIX/SIPA).

Près de 80 millions de Mexicains sont appelés aux urnes dimanche pour élire leur président pour le sextennat 2012-2018 et renouveler les deux chambres du parlement. Dans 6 des 31 Etats que compte le Mexique, les gouverneurs doivent aussi être élus. Idem pour le maire de la ville de Mexico et 900 de ses 2.500 conseils municipaux. Les attentes sont énormes. Le Mexique se prépare à élire son nouveau président de la République dans un contexte tendu en raison de l'insécurité grandissante avec l'intensification de la guerre entre les cartels de la drogue.

Si les élections de dimanche sont pleines d’incertitude, l’enjeu est en tout cas des plus important puisque vont être désignés 128 sénateurs, 500 députés, les gouverneurs de six États et, surtout, notre président de la République.

Enrique Peña Nieto est le grand favori de cette élection selon les différentes études d’opinion réalisées. Il appartient au PRI, le parti qui a gouverné le pays pendant 71 ans, avant l’arrivée de la droite en 2000. Vient ensuite le candidat de gauche, Andrés Manuel López Obrador, ancien maire de Mexico et candidat malheureux en 2006. Il avait échoué de peu à la victoire et contesté assidument cette défaite, accusant son adversaire de fraude.

Actuellement, la sécurité a été resserrée. Selon les prévisions, plus de 30 mille observeteurs mexicains et étrangers devraient couvrir l’événement.