Les pays veulent éviter une escalade militaire en Syrie
(VOVWORLD) - Alors qu'on entend surtout les voix des États-Unis et de la Russie dans le conflit syrien, d'autres restent plus calmes dans la discussion autour des réactions possibles à l'attaque chimique présumée.
Le ministre belges des Affaires étrangères, Didier Reynders, et son homologue allemand, Heiko Maas, ont insisté vendredi sur l’importance de trouver une solution politique au conflit syrien et d’éviter une escalade. Le ministre belge s’est montré particulièrement prudent à propos de l’éventualité de frappes sur le régime syrien, préférant s’abstenir de commenter un événement qui ne s’est pas encore produit et ne se produira peut-être pas. L’usage d’armes chimiques ne peut laisser la communauté internationale indifférente, a fait remarquer le ministre allemand. «Cela ne peut rester sans conséquence», a-t-il ajouté, tout en soulignant qu’il voulait absolument éviter une «escalade militaire». La chancelière Angela Merkel a dit clairement que l'Allemagne ne participera pas a une offensive militaire contre la Syrie.
Par ailleurs, les présidents français et russes se sont entretenus au téléphone toujours vendredi. Prônant le maintien du dialogue avec la Russie, le président français a donné pour instructions aux ministres des Armées et des Affaires étrangères, respectivement Florence Parly et Jean-Yves le Drian, de rester en contact étroit, d'après l'agence Interfax, avec leurs homologues russes. De son côté, au cours de cette même conversation, Vladimir Poutine a mis en garde son homologue contre tout «acte irréfléchi et dangereux».