(VOVWORLD) - Le Parlement libanais a mis fin à une longue période d’instabilité politique en élisant jeudi le général Joseph Aoun à la présidence de la République.
Avec 99 voix en sa faveur au second tour de scrutin, l’ancien commandant de l’armée succède à Michel Aoun, dont le mandat s’était achevé en octobre 2022. Dans son discours d’investiture, le nouveau chef d’État a esquissé les contours de sa politique: égalité entre les formations politiques, consultation prochaine pour la nomination d’un Premier ministre, et engagement pour la libération des territoires occupés au Sud-Liban. Sur le plan international, il prône une politique de neutralité tout en privilégiant les partenariats stratégiques avec le monde arabe.
Cette élection a suscité de nombreuses réactions internationales. Le Conseil de coopération du Golfe, par la voix de son secrétaire général Jasem Al-Budaiwi, a réaffirmé son soutien à la souveraineté libanaise. Le président français Emmanuel Macron veut y voir une opportunité de réformes, tandis que le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, souligne l’importance historique de ce moment pour la stabilité régionale.
Les Nations Unies, représentées par Jeanine Hennis-Plasschaert, considèrent cette élection comme une première étape vers le rétablissement institutionnel du pays et l’instauration d’un cessez-le-feu durable avec Israël.