(VOVWORLD) - Après deux heures de réunion mercredi soir, le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas condamné unanimement l'attaque meurtrière qui a touché un centre de migrants en Libye.
L'ONU a qualifié la frappe de possible "crime de guerre" - Photo Keystone/EPA/STR
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Le feu vert définitif de Washington n'est jamais venu.
Aucune explication n'a pu être obtenue dans l'immédiat auprès de la mission américaine sur les raisons du blocage par les Etats-Unis de ce projet de texte proposé par le Royaume-Uni. Pendant la réunion convoquée en urgence à la demande du Pérou, président en exercice du Conseil de sécurité en juillet, tous les participants avaient cependant condamné oralement l'attaque, selon un diplomate s'exprimant sous couvert d'anonymat.
Tous avaient aussi souligné la nécessité d'un cessez-le-feu et d'un retour à un dialogue politique, a-t-il ajouté. Sans accuser une partie ou une autre, le projet de texte britannique reprenait l'ensemble de ces éléments et soulignait aussi la profonde préoccupation du Conseil devant l'aggravation de la situation humanitaire en Libye. Il réclamait également aux Etats membres de l'ONU un plein respect de l'embargo sur les armes décrété en 2011.