Les réactions occidentales qualifiant de provocation l'annonce de l'enrichissement d'uranium dans le nouveau site nucléaire iranien de Fordow ont des motivations politiques. C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui le représentant de l'Iran auprès de l'AIEA.  L'AIEA a confirmé hier que l'Iran avait commencé à produire de l'uranium enrichi à 20% sur son site de Fordow, enfoui sous une montagne et difficile à attaquer. L'Agence a précisé que "tout le matériel nucléaire dans l'installation reste sous sa surveillance". Les Etats-Unis ont dénoncé "une nouvelle escalade dans la violation des obligations en matière nucléaire" de l'Iran. Le ministre des affaires étrangères allemand a parlé d'un "pas supplémentaire franchi". De son côté, son homologue britannique s'est dit "extrêmement déçu" par la décision de Téhéran, alors que la France a évoqué "une violation supplémentaire et particulièrement grave par l'Iran du droit international". Face à ces déclarations dissuasives de la part de l’Occident, le guide iranien Ali Khomenei a souligné que son pays ne plierait pas sous les sanctions./.