(VOVWORLD) - Lundi, l’Union européenne a décidé d’instaurer une nouvelle série de sanctions à l’égard de la Russie, ciblant pour la première fois l’approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL).
Cette décision survient alors que plusieurs États membres continuent d'importer du GNL russe malgré le conflit en Ukraine. Toutefois, cet embargo sur le GNL n'implique pas une interdiction totale des importations, contrairement aux mesures précédemment appliquées sur le charbon et le pétrole maritime, qui sont deux des principales sources de revenus de Moscou. Les entreprises de l'UE seront autorisées à acheter du GNL russe mais ne pourront pas le réexporter vers d'autres pays, une pratique connue sous le nom de "transbordement".
Ces sanctions constituent le quatorzième train de mesures adopté depuis février 2022. Elles sont le fruit de longues négociations entre les ambassadeurs de l'UE, qui ont passé plusieurs semaines à discuter des détails techniques. L'approbation a été retardée à plusieurs reprises en raison des réserves exprimées par certains pays, notamment la Hongrie, qui avait menacé de bloquer toute sanction dans le secteur énergétique.