(VOVWORLD) - Une délégation
de ministres et de responsables militaires maliens s'est rendue dimanche dans
le village peul du centre du pays où quelque 134 personnes ont été massacrées
samedi par de présumés chasseurs dogons, le plus lourd bilan d'une attaque au
Mali depuis plus de six ans.
Un petit Peul manifeste devant une pancarte "arrêtons le génocide" lors d'une manifestation à Bamako, le 30 juin 2018.
- Photo MICHELE CATTANI |
Cette tuerie, la
plus sanglante depuis la fin des principaux combats de l'opération lancée en
2013, à l'initiative de la France, pour chasser les groupes jihadistes qui
avaient pris le contrôle du nord du pays, s'est produite en pleine visite du
Conseil de sécurité de l'ONU au Mali et au Burkina Faso voisin.
Ce bilan de 134 morts, dans l'attaque survenue
samedi à l'aube et imputée à des chasseurs dogons présumés, a également été
avancé par l'association de défense des droits des populations pastorales Kisal
et un élu local. Ces violences ont coûté la vie à plus de 500 civils en 2018,
selon l'ONU.