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Photo: Korea Times |
(VOVworld) - La «ligne de langue de boeuf» n’est pas la ligne de base de la Chine. Tel est le titre d’un article publié ce mercredi par la version en anglais du journal sud-coréen Korea Times. Tout en rappelant les stipulations du droit international, l’auteur montre que les revendications de souveraineté de la Chine en mer Orientale via la soi-disant «ligne en U» (ou ligne de langue de boeuf) sont complètement arbitraires. La Chine ne peut en aucun cas légitimer cette ligne conformément à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 (UNCLOS) dont elle est signataire, peut-on lire dans le texte. La façon dont elle a déterminée sa «ligne en U» ne tient pas compte des méthodes de détermination homologuées par l’UNCLOS, dans ses articles 5, 7 et 47 sur les lignes de base normales, droites et archipélagiques.
De là, il est aidé de constater que cette «ligne de langue de boeuf» porte atteinte à la souveraineté du Vietnam et bafoue les prescriptions de l’UNCLOS. L’auteur de l’article rappelle par ailleurs que le Vietnam a exercé sa souveraineté sur les archipels de Hoang Sa et Truong Sa durant plus de trois siècles.
Toujours ce mercredi, le journal polonais Rzeczpospolita a consacré un article aux empiètements de la Chine en mer Orientale. Selon cet article, du fait que la Chine y mène des opérations de remblaiement et de construction dans le but manifeste de pratiquer la politique du fait accompli, l’île de Gac Ma focalise actuellement toute l’attention de l’opinion internationale.
Ce jeudi, le commandant de la marine américaine John Richardson a déclaré que l’armée américaine avait eu écho de mouvements autour du récif de Scarborough, au nord de l’archipel de Truong Sa, et à 200 kilomètres de la ligne de base des Philippines.
Récemment, lors de leur rencontre à Tokyo, le Premier ministre japonais Shinzo Abe et le président du Timor Oriental Taur Matan Ruak se sont dits profondément préoccupés par la situation en mer Orientale. Dans leur déclaration commune, les deux dirigeants se sont prononcés contre tout acte unilatéral susceptible de changer le statu-quo et d’aggraver la tension en mer Orientale. C’est la première fois que le Timor Oriental hausse officiellement la voix sur la situation en mer Orientale.