(VOVWORLD) - Dans son livre intitulé «Les erreurs communes des Japonais sur l’histoire contemporaine et moderne d’Asie du Sud-Est», le professeur Kawashima, ancien enseignant à l’Université de Tokyo présente des documents datant du 16e siècle et du 19e siècle affirmant la souveraineté du Vietnam en mer Orientale.
La carte Indes orientales (India Orientalis) - Photo VOV |
Selon les cartes des Indes orientales (India Orientalis), établies au 16e siècle par le cartographe néerlandais Josse de Hond, les archipels de Hoàng Sa (Paracels) et de Truong Sa (Spratleys) représentés sous la forme d’une lame de couteau apparaissent sous l’appellation Pracel. La côte au Centre du Vietnam qui se trouve en face de ces îles est nommée Costa de Pracel. Cela montre que le cartographe établit un lien étroit entre le territoire vietnamien et Pracel.
Sur la carte géographique «Siam and the malay Archipelago», publiée en 1896 à Londres par la maison d’édition The Times Atlas-Printing House Square, les îles des Paracels et des Spratleys sont clairement séparées. Plusieurs îles appartenant à Truong Sa apparaissent sous leurs noms vietnamiens comme Thi Tu ou encore Loai Ta. Cela démontre que les Vietnamiens géraient ces îles et que cet état de fait était admis par les cartographes européens.
À l’appui de ces documents, Kawashima rejette les revendications de souveraineté de la Chine sur les deux archipels de Hoàng Sa et de Truong Sa.