(VOVWORLD) - La souveraineté vietnamienne sur les archipels de Hoang Sa (Paracels) et de Truong Sa (Spratleys) s’appuie sur des preuves historiques et juridiques solides, a rappelé Nguyên Ba Son, le président de l’Association des juristes vietnamiens, dans une lettre adressée à son homologue chinois Huang Jin.
Nguyên Ba Son, le président de l’Association des juristes vietnamiens |
Situé à 600 km de Truong Sa, Vanguard Bank, où stationnent des navires chinois, n’a aucun lien juridique ni géographique avec cet archipel. Ce récif corallien immergé se situe en revanche dans la zone économique exclusive et sur le plateau continental du Vietnam. Ce n’est pas une zone adjacente, ni une zone disputée. La Chine n’a donc aucune base juridique pour revendiquer la souveraineté de cette zone, a affirmé Nguyên Ba Son.
La souveraineté du Vietnam sur les archipels de Hoang Sa et de Truong Sa a été affirmée à maintes reprises par Hanoi. Ces affirmations s’appuient sur des preuves historiques et juridiques reconnues par les historiens et juristes internationaux. Le fait que Pékin ait construit illégalement des îles artificielles et militarisé certains îlots et récifs relevant de l’archipel de Truong Sa est de nature à aggraver les tensions et à compromettre la paix et la stabilité en mer Orientale.
S’agissant du principe selon lequel la terre domine la mer, le président de l’Association des juristes vietnamiens a précisé qu’aucun pays n’avait le droit de tracer des lignes de base archipélagiques autour de Truong Sa qui n’est pas considéré comme une entité unique ayant une zone économique exclusive et un plateau continental. Cet archipel ne remplit pas les conditions prévues par l’article 47 ou l’article 7 sur les lignes de base droites de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982.
Ainsi, chaque partie quand elle se trouve en mer Orientale, doit respecter le droit et les intérêts légitimes et légaux de ses partenaires, respecter l’histoire et l’amitié bilatérale et observer strictement le droit international, a conclu Nguyên Ba Son.