Clôture ce mardi après-midi à Vung Tàu du 7ème symposium international «Mer Orientale: coopération pour la sécurité et le développement dans la région»

(VOVworld) - Clôture ce mardi après-midi à Vung Tàu du 7^ème symposium international «Mer Orientale: coopération pour la sécurité et le développement dans la région». Pendant 2 jours, l’assistance a écouté 32 interventions et une centaine de délégués se sont prononcés sur le contexte mondial, régional et les récentes évolutions en mer Orientale. Les participants ont travaillé sur les aspects juridiques du conflit en mer Orientale et  sur les perspectives et les solutions pour la gestion et le règlement du litige.  ils ont aussi simulé des négociations entre les parties réclamant la souveraineté en mer Orientale et proposé des mesures visant à améliorer la sécurité, la stabilité et à édifier la confiance dans la région.

Sur les récentes évolutions en mer Orientale, les chercheurs ont indiqué que pour assurer la sécurité et la stabilité dans cette zone, les parties concernées devraient appliquer une politique de retenue, maintenir le statu quo, ne pas agir unilatéralement, éviter la militarisation des sites occupés ou la déclaration de la zone aérienne d’identification dans cette mer. Les délégués ont tous exprimé leurs inquiétudes face aux agissements illégaux de la Chine, notamment la construction d’îles semi-artificielles et l’installation sur ces îles de ses équipements militaires. Ces nouvelles évolutions pourraient conduire à la course à l’armement dans cette zone, menaçant la paix et la sécurité régionales.

Sur les aspects juridiques, les chercheurs ont insisté sur le rôle de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 dans la définition des droits de souveraineté et de juridiction des pays en mer Orientale.

Dans son discours de clôture, le directeur de l’Académie de la diplomatie du Vietnam Đặng Đình Quý a souligné qu’il n’est pas probable que de grands conflits éclatent en mer Orientale. Selon lui, les parties concernées doivent adopter des approches multilatérales, respecter les forums sécuritaires régionaux, écouter la voix des pays plus petits et observer le droit international.