L'équipage AN 268 était à la recherche de l'avion disparu MH370.
|
(VOVworld) - Aucune preuve n’est venue démontrer que l’avion disparu de Malaysia Airlines avait franchi le point d’Igari et pénétré dans l’espace aérien contrôlé par le Vietnam avant sa disparition. C’est en tous cas ce qu’a estimé Lai Xuân Thanh, responsable du département de l’aviation du Vietnam, rejetant ainsi les accusations de la Malaisie à l’encontre du Vietnam, selon lesquelles, l’absence du vol MH370 dans la zone aérienne vietnamienne aurait été annoncée avec 12 minutes de retard.
Nous affirmons que les signaux du vol MH370 ont disparus des radars en deça de la zone aérienne du Vietnam. Les agences de contrôle aérien des deux pays étaient en contact à 17h22 GMT, moment de transition. Mais à 17h20 et 43 secondes, les signaux du boeing avaient déjà disparu des radars de la station de contrôle aérien de Ho Chi Minh ville (ACC Ho Chi Minh ville). La transition n’était pas encore achevée, parce que l’équipage n’avait jamais pris contact avec l’ACC Ho Chi Minh ville, conformément aux règlements. Côté Malaisie, le pays a également reconnu que le dernier signal de l’appareil avait été noté avant 17h22. A ce moment, l’avion était dans l’espace aérien de Singapour, qui avait cédé le contrôle à la Malaisie. Notre agence de contrôle aérien n’a jamais reçu ni dirigé ce boeing de Malaysia Airlines.
En ce qui concerne les 12 minutes de retard, M. Thanh a affirmé qu’elles n’avaient pas affecté les opérations de recherche, qui n’ont été déclenchées que quatre heure après, sans doute beaucoup trop tard, de toutes façons.
Par ailleurs, selon l’ICAO, organisation de l’aviation civile internationale, au cas où un avion disparait dans un espace aérien limitrophe, la responsabilité en incombe en premier lieu au pays qui a le dernier contact avec l’équipage. En d’autres termes, c’était à la Malaisie de lancer l’alerte et les opértations de recherche.
Le Vietnam a également examiné strictement la mise en oeuvre des règlements sur le contrôle aérien et les sauvetages. Le pays confirme que l’ACC Ho Chi Minh ville a suivi scrupuleusement les procédures en usage.