(VOVworld) - Le décès de Fidel Castro, survenu ce vendredi soir, a provoqué de multiples réactions dans le monde entier.
"L'Histoire jugera l'impact énorme" qu'a représenté le père de la Révolution cubaine Fidel Castro, a réagi le président des Etats-Unis Barack Obama dans un communiqué exprimant son "amitié au peuple cubain". Barack Obama a d'ailleurs rappelé que les États-Unis ont « travaillé dur pour tourner la page de la discorde » entre les deux anciens ennemis de la Guerre froide. Le secrétaire d'État, John Kerry, s’est lui aussi employé à préserver les avancées diplomatiques faites avec Cuba.
Le président russe, Vladimir Poutine, a envoyé ses condoléances les plus profondes au peuple et au gouvernement de Cuba suite au décès de Fidel Castro. Il a qualifié le dirigeant cubain de symbole d'une époque, tout en ajoutant que Fidel Castro était « un ami sincère et fiable de la Russie ». Le chef d'État mexicain Enrique Peña Nieto a salué la contribution apportée par le défunt dirigeant cubain aux relations entre les deux pays, lesquelles sont basées « sur la confiance, le dialogue et la solidarité ».
« Fidel Castro était une figure du XXe siècle », déclare le président français, François Hollande, lors d'une déclaration à la presse à Antananarivo (Madagascar).
Dans un message lu à la télévision après l’annonce du décès de l’ancien dirigeant cubain, le président chinois Xi Jinping a déclaré que l'histoire et les peuples se souviendront de Fidel Castro, qualifiant Fidel Castro de "grande personnalité de notre époque".
Jacob Zuma, de son côté, a adressé au nom du gouvernement et du peuple sud-africain un message de condoléances au gouvernement et au peuple cubain. “Fidel Castro est un grand maître de principes et de valeurs, un maître des révolutionnaires, sa lutte n’était pas seulement pour le peuple cubain, ni même le peuple latino-américain, la lutte de Fidel a profité à tous les peuples du monde qui luttent pour leur libération”, a déclaré Evo Morales, le président bolivien.
C'était "une personnalité unique qui a combattu contre le colonialisme et l'exploitation", "un modèle des luttes pour l'indépendance des nations opprimées", a jugé Mohammad Javad Zarif, le ministre iranien des Affaires étrangères.
Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a offert ses condoléances au gouvernement et aux autorités cubaines. Fidel Castro a été, selon lui, une figure « d'une énorme importance historique ». « Je vous fais part de mes sentiments de tristesse », a même ajouté le pape François dans un télégramme signé de sa main et transmis à Raul Castro. Il a été "un homme de détermination et une figure historique", a réagi la responsable de la diplomatie de l'Union européenne.
Au Salvador, le président, Sanchez Ceren, a également salué un « ami et éternel compagnon », dont la mort l’a profondément attristé.
Tout en offrant ses condoléances à la famille de Fidel Castro et au peuple cubain, le Premier-ministre canadien, Justin Trudeau, a souligné le leadership « plus grand que nature » du révolutionnaire. « Aujourd’hui, nous pleurons avec le peuple de Cuba la perte d’un leader remarquable […] M. Castro a réalisé d’importants progrès dans les domaines de l’éducation et des soins de santé sur son île natale », a-t-il indiqué. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a souligné le départ d’une figure emblématique de la révolution cubaine et de l’Amérique latine, où il avait une grande influence sur le milieu des affaires. Le président colombien, Juan Manuel Santos, a aussi rendu hommage au leader cubain. « Fidel Castro a reconnu à la fin de ses jours que la lutte armée n’était pas la solution. Et donc il a offert son aide pour mettre fin au conflit colombien », a-t-il tweeté. Le président brésilien Michel Temer a déclaré samedi que Fidel Castro était un « dirigeant de convictions ». « Il a marqué la deuxième moitié du 20e siècle, en défendant fermement les idées dans lesquelles il croyait. », a-t-il ajouté. L'ancienne présidente de gauche, Dilma Rousseff, a déploré le décès de Fidel Castro dans un communiqué, le qualifiant de « visionnaire » et « l'un des hommes politiques contemporains les plus importants. »