Selon Michel Barnier, à la tête de l'équipe européenne, il faudra plusieurs semaines ou plusieurs mois - où  les deux parties pourraient constater des progrès suffisants sur le principe de ce retrait ordonné. Malgré cela, le discours de Theresa May a permis de débloquer une situation et de donner une nouvelle dynamique à cette négociation.

David Davis, le ministre britannique chargé du Brexit a quant à lui réitéré la promesse faite par Theresa May que son pays honorerait "tous ses engagements" financiers pris en tant que membre de l'UE, le Brexit étant prévu pour fin mars 2019. Celui-cci a également souligné des progrès considérables sur les sujets qui comptent des deux parties lors des négociations.

Les Britanniques pressent leurs homologues européens d'accéder à la deuxième phase des négociations, au cours de laquelle pourra être abordée la question de la future relation entre les deux parties, notamment sur le plan commercial. Les 27 ont lié le passage à cette nouvelle étape dans les discussions, prévue dans un calendrier initial pour l'automne 2017, à des "progrès suffisants" dans trois domaines qualifiés de prioritaires : la garantie des droits des citoyens, les conséquences du Brexit pour l'Irlande et le "solde des comptes" entre Londres et l'UE.