L’hebdomadaire britannique souligne une crise mondiale du coût de la vie. «Les prix ont flambé de 8,1 % en moyenne sur un an (en monnaie locale) dans 172 villes majeures autour du monde, la plus forte hausse enregistrée depuis au moins 20 ans», est-il indiqué. Ces hausses reflètent notamment l’impact du conflit en Ukraine et des restrictions persistantes liées à la pandémie qui perturbent les chaînes d’approvisionnement et touchent en particulier «l’énergie et l’alimentation ».

New York et Singapour – qui arrive en tête du classement pour la huitième fois en dix ans – détrônent Tel-Aviv, cœur culturel et économique d’Israël. Los Angeles se hisse ainsi à la quatrième place et San Francisco à la huitième.

Moscou (37e) et Saint-Pétersbourg ont vu leurs prix s’envoler et bondissent au classement sous l’effet des sanctions occidentales et d’un marché de l’énergie dynamique qui soutient le rouble. La plupart des autres villes européennes, elles, descendent. En cause: la crise énergétique et l’affaiblissement des économies qui ont pesé sur l’euro et les monnaies locales. Paris perd ainsi quatre places (9e position) tandis que Lyon dégringole de 34 places (90e).