Nicolas Sarkozy. Photo: Reuters/Eric Gaillard

(VOVworld) - La chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris a validé jeudi la procédure de l’affaire «des écoutes». Les enregistrements compromettants pour Nicolas Sarkozy pourront donc être exploités par les juges. Il s’agit d’une nouvelle entrave dans la reconquête du pouvoir par l'actuel président de l'UMP et plus que probable candidat pour 2017. Mais surtout, il risque 10 ans de prison. L’ancien chef de l’Etat est soupçonné d’avoir fait pression, l’année dernière, sur le haut magistrat Gilbert Azibert via son avocat Thierry Herzog. Le but? Essayer d’influencer une décision de la Cour de cassation dans le cadre de l’affaire Bettencourt. Contre ce service, Nicolas Sarkozy aurait affirmé pouvoir user de ses relations pour offrir au magistrat un poste haut placé à Monaco.

Durant toute la procédure, l’ancien président et son avocat Thierry Herzog, lui aussi mis en examen, ont contesté fermement la légalité des écoutes à l’origine de l’enquête.