(VOVWORLD) - Les putschistes qui ont renversé le président du Niger, Mohamed Bazoum, et se sont autoproclamés «Conseil national de sauvegarde de la patrie», ont annoncé ce vendredi 28 juillet la suspension illimitée de toutes les activités politiques.
Le président du Niger, Mohamed Bazoum. Photo: AP |
Ils ont affirmé qu’ils collaboreraient avec l'armée et les forces de sécurité pour maintenir la stabilité du pays.
Les putschistes se sont engagés à respecter tous les accords et engagements internationaux auxquels le Niger a adhéré. Ils ont mis en garde contre toute ingérence extérieure, soulignant que cela entraînerait des représailles et pourrait avoir des conséquences dangereuses et imprévisibles. Cette mise en garde intervient alors que selon certaines sources, la France aurait envoyé un avion au Niger pour évacuer le président Mohamed Bazoum.
Face à cette situation, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a décidé de convoquer une réunion d'urgence dimanche 30 juillet pour discuter de la crise. Parallèlement, l'Union africaine (UA) et les dirigeants du continent ont lancé des appels répétés pour la libération immédiate du président Mohamed Bazoum et le rétablissement de la Constitution au Niger.
Selon des analystes d'Amérique, d'Europe et d'Afrique, la situation actuelle au Niger présente des similitudes avec celle de certains pays de la région tels que le Mali, l'Afrique centrale et le Burkina Faso. Ils estiment que cette crise est causée par des problèmes de pauvreté, d'instabilité sociale, de mauvaise gouvernance et de gestion nationale défaillante, ainsi que par l'influence extérieure.