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Les morts civiles sont signalées à la frontière où les frappes aériennes et les attaques au sol menées par l’armée turque se multiplient, a déclaré mardi Jens Laerke, du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU.

Au moins 160.000 civils ont été déplacés depuis le début de l’offensive mercredi dernier. Les agents de l’ONU sont présents à l’extérieur de la ville de Qamishli, tandis que l’accès est impossible dans certaines zones de combats. Hervé Verhoosel, porte-parole du Programme alimentaire mondial, a déclaré que 130.000 personnes recevront bientôt de la nourriture.