(VOVWORLD) - Le 25 mai, des équipes de secours ont convergé vers le site d’un glissement de terrain dans les hautes terres isolées de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Elles ont prêté main-forte aux habitants du village de Kaokalam dans la recherche de centaines de victimes présumées, ensevelies sous des mètres de débris et de boue.
 Photo: Reuters |
L’incident a eu lieu dans la ville de Porgera, située à environ 600 km au nord-ouest de Port Moresby, la capitale. Le désastre s’est produit dans la nuit du 24 mai, vers 3 heures du matin, alors que les villageois étaient endormis. Mark Ipuia, un leader communautaire, redoute que plus de 300 personnes aient été prises au piège sous la terre. Ce nombre est trois fois plus élevé que les premières estimations des pertes humaines.
Serhan Aktoprak, un représentant des Nations Unies à Port Moresby, a indiqué que jusqu’à présent, seulement quatre corps avaient été extraits des ruines. De nombreuses demeures restent enfouies, et l’accès est impossible pour les équipes de secours. La situation est aggravée par le mouvement continu des roches et du sol, ajoutant un risque supplémentaire aux efforts de sauvetage.
La région touchée par le glissement de terrain se trouve juste au sud de l’équateur, une zone fréquemment affectée par de fortes précipitations. En mars de cette année, des glissements de terrain similaires avaient déjà coûté la vie à au moins 23 personnes dans une province avoisinante.