(VOVWORLD) - Vendredi 15 mars, dans plus de 100 pays et 1 600 villes, des étudiants, lycéens et parfois collégiens vont sécher les cours pour alerter les dirigeants sur l’urgence climatique.
Ils n’ont plus conf |
De l’Argentine à l’Iran, en passant par le Bangladesh, la Chine ou le Nigeria, les jeunes sont appelés à massivement faire grève pour le climat. Suivant l’initiative de l’adolescente suédoise Greta Thunberg, égérie de la lutte contre le changement climatique, des étudiants, lycéens et parfois collégiens s’apprêtent à sécher les cours pour alerter les dirigeants de la planète sur l’urgence climatique.
« La situation à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui est unique. Nous sommes la dernière génération à avoir une chance réaliste de prévenir une catastrophe climatique », prévient Linus Steinmetz, l’un des porte-parole du mouvement « Fridays for Future ». L’élève de 15 ans, qui vient de Göttingen en Allemagne, en veut pour preuve le dernier rapport du groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui appelle à diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 pour éviter des conséquences désastreuses.
A Vienne, en Autriche, les jeunes défileront dans le centre-ville avec des arrêts devant les ministères de l’environnement, des transports et de l’éducation.