Les agences géologiques étrangères ont d'abord détecté une secousse sismique d'une magnitude de 6,3 près du principal site nord-coréen d'essais nucléaires, à Punggye-Ri dans le nord-est. Tokyo confirmait qu'il s'agissait d'un essai nucléaire. Selon des spécialistes sud-coréens, la puissance de la secousse détectée était de cinq à six fois supérieure à celle du dernier essai nucléaire en date, conduit en septembre 2016. Cependant, le Centre chinois de surveillance sismologique a indiqué qu’un séisme d'une magnitude 4,6 avait également secoué la République populaire démocratique de Corée moins de dix minutes après la première secousse. Il a avancé l'hypothèse d'un "affaissement", ce qui suggère que la déflagration pourrait avoir entraîné un effondrement de la roche située au-dessus du lieu de l'explosion. Le gouvernement japonais a précisé qu'il avait adressé une protestation à l'ambassade de la RPD de Corée à Pékin, qualifiant ce test d'"extrêmement impardonnable.

Par ailleurs, le Premier ministre japonais Shinzo Abe et le président américain Donald Trump se sont  entretenu de la menace croissance de Pyongyang. Tous les deux dirigeants ont réaffirmé l'importance d'une étroite coopération entre les Etats-Unis, le Japon et la République de Corée face à ce dossier visant à appeler Pyongyang à changer ses politiques.