(VOVWORLD) - Le sénateur américain John McCain est mort
samedi d'un cancer du cerveau pour lequel il venait de cesser les traitements
médicaux.
Les réactions n'ont pas tardé à la suite de
l'annonce du décès du sénateur.
Le président américain Donald Trump a écrit,
sur Twitter, qu'il transmettait « ses plus sincères condoléances et son
plus grand respect à la famille du sénateur John McCain ».
Son prédécesseur, Barack Obama, a pour sa part
transmis un communiqué par sa fondation. « John McCain et moi-même appartenions
à des générations différentes, provenions de milieux complètement différents,
et nous nous sommes affrontés au plus haut niveau de la joute politique. Mais
nous partagions [...] une fidélité envers quelque chose de noble, soit les
idéaux pour lesquels des générations d'Américains et d'immigrants se sont
battus », a déclaré l’ancien président démocrate.
L'ex-président Bill Clinton et sa femme
Hillary ont eux aussi réagi : « Il était un politicien doué et dur en
affaires, ainsi qu'un collègue auprès duquel Hillary a été honorée de servir au
Sénat. Il mettait fréquemment la partisanerie de côté pour accomplir ce qu'il
pensait être le mieux pour le pays, et n'avait jamais peur de casser le moule
si c'était la bonne chose à faire. »
L’ancien président républicain George W. Bush
l’a lui qualifié d’« homme aux convictions politiques profondes et un
patriote du plus haut niveau ». Selon lui, McCain était « un
serviteur public dans la plus fine tradition de notre pays ».
Au Canada, le Premier ministre Justin Trudeau
a déclaré que « le sénateur John McCain était un patriote et un héros dont
les sacrifices pour son pays et la vie qu'il a consacrée au service public ont
été une source d'inspiration pour des millions de gens ».
« Les Canadiens se joignent aux
Américains, ce soir, pour célébrer sa vie et pleurer son décès », a-t-il
ajouté dans un message publié sur Twitter.
Quant au nouveau Premier ministre australien
Scott Morrison, il a qualifié McCain de « vrai ami » d’Australie qui a
beaucoup réagi pour le renforcement des relations entre les deux pays.