(VOVWORLD) - Le principal parti d'opposition démocrate sud-coréen a menacé ce lundi de destituer le président par intérim, Han Duck-soo, s'il ne promulguait pas une loi visant à ouvrir une enquête spéciale sur l’échec de l’imposition de la loi martiale par le président Yoon Suk Yeol.
 |
Le président par intérim, Han Duck-soo. Photo: Yonhap |
Avec une majorité de sièges à l'Assemblée nationale, les partis d'opposition sud-coréens ont adopté un projet de loi visant à nommer un conseiller spécial chargé d'enquêter sur l’implication du président Yoon Suk Yeol dans cette tentative de loi martiale, ainsi que sur celle de son épouse, Kim Keon Hee, concernant des allégations de manipulation boursière et d'ingérence dans les élections.
L'opposition exhorte le président par intérim Han Duck-soo à signer rapidement ce projet de loi avant mardi, faute de quoi elle lancera immédiatement une procédure de destitution à son encontre. Pour l’instant, le bureau du président par intérim Han Duck-soo n’a fait aucun commentaire sur cette menace.
Ce lundi également, une équipe d’enquête conjointe regroupant la police et le Bureau d’enquête sur la corruption auprès de hauts fonctionnaires a déclaré avoir convoqué le président Yoon Suk Yeol pour un second interrogatoire prévu le 25 décembre. Cependant, il reste incertain que le président se présente à cette convocation.