(VOVWORLD) - C’est une nouvelle défaite pour Monsanto.
Les jurés du tribunal fédéral de San Francisco ont accordé mercredi 80 millions de dollars de dommages et intérêts à un plaignant qui affirmait que le RoundUp, l’herbicide à base de glyphosate de Monsanto, filiale de Bayer, était la cause de son cancer.
Pour le jury californien, le RoundUp est un produit mal conçu, Monsanto a négligé de prévenir les usagers de son risque cancérigène et la société a agi de manière négligente. Le groupe chimique allemand est donc responsable du cancer du système lymphatique d’Edwin Hardeman, un septuagénaire retraité, vivant au nord de San Francisco. Ce dernier a pulvérisé de grandes quantités de RoundUp pendant plus de 25 ans pour éliminer de sa propriété une plante très urticante, le sumac vénéneux. Et « pas mal de fois », le désherbant s’est retrouvé en contact avec sa peau.