La Chine et la Russie ont une identité de vues totale sur la situation en Syrie et sur le programme nucléaire nord-coréen. C’est en tout cas ce qu’a déclaré hier le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Cheng Guoping. La Russie et la Chine ont fait leur veto à deux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies condamnant la répression. Tout en s'opposant ouvertement à une quelconque ingérence, et en particulier à une intervention militaire en Syrie, Pékin et Moscou ont soutenu le plan de paix de l'émissaire international Kofi Annan, lors de votes au Conseil de sécurité, et appelé le gouvernement de Damas et les insurgés à respecter le cessez-le-feu en vigueur depuis plus de deux semaines. En ce qui c

oncerne Pyongyang, Pékin et Moscou ont critiqué le lancement d'une fusée de longue portée nord-coréenne ce mois-ci, mais ont toutes deux appelé à la retenue dans cette crise.

Hier toujours, les compagnies russes et chinoises ont conclu à Moscou, dans le cadre d'un forum dédié aux investissements et au commerce, 27 contrats pour un montant de 15 milliards de dollars. Le groupe pétrolier chinois CNPC envisageait un contrat de gaz combustible avec la Russie. A ce propos, la Russie pourra vendre à la Chine quelque 68 milliards de mètres cubes de combustible par an.