(VOVWORLD) - De nombreux chefs d'État ont réagi à la suite de l’escalade de violence entre Israel et l’Iran.
Intervenant majeur en Syrie en soutien au régime de Damas, Moscou a justement dit avoir pris contact avec toutes les parties, et les avoir appelées à la «retenue».
Sans surprise, à Washington, la Maison Blanche a dénoncé les «attaques provocatrices» de l'Iran et réaffirmé le droit d’Israël à agir pour se défendre.
Le ministère allemand des Affaires étrangères a dénoncé une «provocation» de Téhéran, tandis que le président français Emmanuel Macron a appelé à la «désescalade».
Par ailleurs, le Ministère syrien des Affaires Etrangères a déclaré que les frappes israéliennes marquent une «nouvelle phase» dans la guerre ravageant la Syrie depuis sept ans.
Israël a de son côté assuré ne pas chercher une telle escalade, tout en se déclarant prêt à tous les scénarios. Téhéran a gardé le silence. C'est la première fois depuis le début en 2011 de la guerre en Syrie et de l'engagement iranien dans ce pays voisin d'Israël que l'Etat hébreu impute de telles frappes à l'Iran.