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(VOVworld) - Le Conseil de sécurité de l’ONU a examiné samedi lors d’une réunion d’urgence deux résolutions distinctes d’inspiration franco-espagnole et russe. Les deux textes avaient pour objectif de relancer une cessation des hostilités à Alep, ville syrienne assiégée et affamée. Mais le projet porté par Paris et Madrid réclamait aussi la fin des survols aériens de la seconde ville de Syrie où 250 000 habitants subissent des bombardements incessants de l’aviation russe et syrienne depuis deux semaines. Une ligne rouge infranchissable pour Moscou qui a mis son veto au texte malgré l’avertissement du président François Hollande. C’est la cinquième fois que les Russes font obstacle à une résolution sur le dossier syrien depuis 2011. Mais Pékin, qui suivait jusqu’à présent la ligne de Moscou, s’est distingué cette fois-ci en s’abstenant.

Pendant les votes à l’ONU, les forces gouvernementales syriennes ont repris le contrôle de plusieurs territoires qui avaient été occupés par des rebelles dans l’Ouest du pays. Avec l’aide de l’aviation russe et des troupes terrestres iraniennes, irakiennes et libanaises, elles ont pris de l’avantage autour d’Alep.