Le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem.
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(VOVworld) - Le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, a affirmé samedi que sa délégation à la conférence de paix en Suisse avait rejeté une demande américaine de discussions directes, exigeant auparavant des excuses de son homologue John Kerry pour des propos tenus à la conférence de Genève II. Dans son intervention, le secrétaire d'Etat américain avait déclaré que le président Bachar al-Assad ne ferait pas partie d'un gouvernement de transition. "Il est impossible, inimaginable que cet homme qui a mené une telle violence contre son propre peuple puisse conserver la légitimité pour gouverner", avait-il dit.
Alors que le premier round de négociations sur la Syrie s’est achevé vendredi 31 janvier sur un résultat quasi nul, les délégations du régime et de l’opposition campant sur leurs positions, les regards se tournent vers la session suivante, qui est censée s’ouvrir le 10 février.