Syrie : pas de reconstruction sans transition politique
(VOVWORLD) - Les amis de la Syrie, un groupe de 14 pays, se sont réunis lundi à New York, en marge de l’assemblée générale de l’ONU pour certifier que personne ne s’engagerait financièrement à reconstruire la Syrie, qui entre dans sa 7e année de conflit, tant que le sort de Bachar al-Assad ne serait pas réglé et qu’une transition politique ne serait pas amorcée.
Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et d'autres pays réclamant le départ du président syrien Bachar al Assad ne soutiendront pas la reconstruction de la Syrie s'il n'y a pas de transition politique à Damas, a prévenu lundi le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson. - Photo prise le 18 septembre 2017/REUTERS/Stephanie Keith |
Un éclaircissement jugé nécessaire par Boris Jonhson, le chef de la diplomatie britannique, destiné à Bachar al-Assad, aux Russes et aux Iraniens… Alors que la France veut tenter de créer un nouveau groupe de contact sur la Syrie avec les membres permanent du conseil de sécurité pour donner une nouvelle impulsion aux négociations politiques. Depuis la dernière rencontre de 2016 et la reprise d’Alep au groupe Etat islamique, Bachar al-Assad a vu sa position renforcée grâce à l’aide de la Russie et de l’Iran. Sur le terrain, les forces armées syriennes ont passé l’Euphrate au nord de Deir ezzor, alors que le fleuve servait de ligne de démarcation informelle et faisait l’objet de négociation entre les pros et les anti-Assad.