Syrie : Theresa May, Emmanuel Macron s'explique devant le Parlement
(VOVWORLD) - Le gouvernement britannique défend les
frappes menées ce week-end en Syrie contre des sites de production et de
stockage d'armes chimiques.
La
Première ministre Theresa May et le président français Emmanuel Macron - Photo AFP
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La Première ministre Theresa May s'est exprimée ce
lundi devant le Parlement britannique pour justifier de leur légalité et pour
tenter de calmer la colère de l'opposition qui lui reproche d'avoir mené cette
opération sans avoir consulté le Parlement au préalable.
« Permettez-moi d'être très clair :
nous avons agi parce que c'était dans l’intérêt national de le faire. Il est de
notre intérêt national d'empêcher l'utilisation future d'armes chimiques en
Syrie, et de défendre l'idée qui fait consensus dans le monde selon laquelle
ces armes ne devraient pas être utilisées, » a déclaré Theresa May au
palais de Westminster.
Dimanche soir à
la télévision, le président français a tenté de déminer préventivement ce
terrain de la légalité des attaques en affirmant que "c'est la communauté
internationale qui est intervenue".
Emmanuel Macron
a pris soin de dire clairement que ces attaques ne constituaient pas une
déclaration de guerre à la Syrie, car cela l'aurait mis en porte-à-faux avec la
Constitution, dont l'article 35 dispose que "la déclaration de guerre est
autorisée par le Parlement" français.