Syrie : Washington, Paris et Londres ont mené des frappes contre les armes chimiques
(VOVWORLD) - Moins d'une heure après l'intervention du président américain Donald Trump sur la décision de d'ordonner des frappes de précision contre des cibles associées aux capacités d'armes chimiques du Bachar el-Assad, le secrétaire à la Défense, James Mattis, et le général Joseph Dunford, chef d'état-major interarmes, ont fait un point sur la situation militaire lors d'un «briefing» au Pentagone.
Ils ont annoncé que trois cibles principales avaient été visées: un centre de recherche scientifique dédié au développement et aux tests d'agents chimiques dans la banlieue de Damas, un dépôt d'armes chimiques à l'ouest de Homs et un poste de commandement dans la même zone.
«C'est une frappe unique», a précisé James Mattis, confirmant que les opérations étaient terminées. La «poursuite» des actions militaires évoquée par Trump serait conditionnée à une nouvelle provocation syrienne. «L'année dernière, ils n'avaient pas compris le message», a déclaré le patron du Pentagone, en référence aux 59 missiles Tomahawk tirés contre des bases du régime en avril 2017. «Cette fois-ci nous avons tapé plus fort, a-t-il dit. Je crois que nous avons envoyé un signal très puissant.» Selon la Russie, une centaine de missiles ont été tirés, l'essentiel aurait été intercepté par la défense aérienne syrienne.