Quelque 100.000 personnes participaient lundi matin aux manifestations visant à faire chuter le gouvernement thaïlandais, malgré l'annonce par la première ministre d'élections anticipées. Photo: Dyland Martinez/Reuters

(VOVworld) - En Thaïlande, les manifestations se sont poursuivies toute la nuit de mardi à mercredi. Le meneur du mouvement anti-gouvernement Suthep Thaugsuban a affirmé que la Première ministre Yingluck Shinawatra n’avait pas d’autre choix que de démissionner dans les 3 jours. C’est la condition sine qua non à la fin des manifestations, a-t-il souligné.

Mardi, la Première ministre avait déclaré que conformément à la Constitution thaïlandaise, après la dissolution de la Chambre basse, elle devait assumer sa responsabilité de chef de gouvernement provisoire. Avec la commission électorale, elle devra organiser les élections générales le 2 février, conformément au nouvel ordre du roi.

Selon les experts, la demande de l’opposition de réunir un Conseil populaire et de former un gouvernement du peuple, est, bien entendu, absolument anticonstitutionnelle, étant donné que la Loi fondamentale ne prévoit pas de telles mesures.