Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg

"Le tir d'un missile par la RPDC est une nouvelle violation imprudente des résolutions de l'ONU" qui interdisent à Pyongyang tout développement d'armes balistiques et nucléaires, a écrit M. Stoltenberg sur Twitter. Cette "menace majeure contre la paix et la sécurité internationale demande une réponse mondiale", a-t-il ajouté sur le réseau social.

La Chine a condamné vendredi le dernier tir de missile nord-coréen qui a survolé le Japon et appelé l'ensemble des parties à la retenue. Pékin "s'oppose à la violation, par la RPDC, des résolutions du Conseil de sécurité (de l'ONU) et à son recours à la technologie de missiles balistiques pour des tirs", a déclaré devant la presse la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, tout en estimant que "les parties en présence doivent faire preuve de retenue".

Le président sud-coréen Moon Jae-in a ordonné la mise en œuvre stricte des sanctions adoptées plus tôt cette semaine par le Conseil de sécurité des Nations unies contre la RPDC après que le pays a effectué un nouveau lancement de missile balistique, a annoncé le porte-parole du bureau présidentiel, Park Soo-hyun. Moon Jae-in a donné cet ordre lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale (NSC) qu’il a présidée suite au lancement ce matin de missile balistique qui a survolé le Japon.