Tous les documents du monde ont confirmé la souveraineté vietnamienne sur Hoàng Sa et Truong Sa
Bich Huyên, VOV Ho Chi Minh-ville -  
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(VOVworld)- L’association des juristes du Vietnam et la faculté municipale du droit ont organisé ce samedi un colloque international sur «les aspects juridiques concernant l’installation par la Chine de la plate-forme de forage Haiyang 981 dans la zone maritime du Vietnam». Y ont participé une cinquantaine de chercheurs sur le droit international venus de 12 pays, des organes diplomatiques, des organisations internationales et des chercheurs vietnamiens. Ils ont affirmé que l’installation illégale par la Chine de Haiyang 981 dans la zone économique exclusive et sur le plateau continental du Vietnam avait gravement affecté la paix, la sécurité, la sureté du transport maritime et aérien et le commerce régional et international. Aucun pays ne soutient cet acte car la Chine a sérieusement violé le droit souverain et de juridiction du Vietnam, la convention des nations unies sur le droit de la mer de 1982 et la déclaration sur la conduite des parties en mer orientale. Selon eux, les pays de l’ASEAN doivent se solidariser et s’unir pour signer avec la Chine le code de conduite des parties en mer Orientale afin de prévenir et résoudre efficacement les différends territoriaux. Ils doivent aussi mobiliser les pays non-aséaniens à soutenir le règlement pacifique des litiges. Selon Jeanne Mirer, présidente de l’association internationale des juristes démocrates, tous les accords de l’ONU et le droit international ont des règles pour résoudre pacifiquement de tels litiges et demandent à tous les pays membres de résoudre modéremment les questions liées aux ressources naturelles nationales. J’espère que les pays aséaniens soient unis et prêts à l’affrontation, ce sera la pression sur la Chine, dit-elle.
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L’assistance a aussi souligné que la mer Orientale était une ligne de navigation maritime internationale cruciale qui dispose d’une position géo-politique importante non seulement pour les pays de la région, mais aussi pour le monde entier. Ainsi, le maintien d’un environnement stable, de la coopération et du développement en mer Orientale est la tâche de tous les pays et l’élément important pour garantir la sécurité, la liberté de la navigation maritime et du transport aérien international. Bien que la Chine ait retiré Haiyang 981 de la zone économique exclusive et du plateau continental du Vietnam, cet acte a créé un mauvais antécédent dans les relations juridiques internationales. Le Vietnam doit évaluer pleinement les preuves juridiques et recueillir l’opinion internationale soutenant sa souveraineté légitime en mer Orientale.
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Tous les documents indiquent clairement la souveraineté Vietnamienne sur les 2 archipels Hoàng Sa et Truong Sa. Ceci a été reconnu par l’histoire et le droit international, a affirmé Pierre Schifferli, chef du cabinet d’avocat suisse Schifferli. Selon lui, la question est que si le Vietnam demande de définir clairement sa souveraineté territoriale nationale, la Chine le refusera et le reniera dans ce cas. La Chine a déclaré avoir fini l’exploration et commencer ses travaux ailleurs non loin de l’île de Tri Tôn, relevant de l’archipel Hoàng Sa du Vietnam. Le gouvernement vietnamien comprend bien que cette affaire n’est pas encore finie et il sait exactement ce qu’il devra faire, a-t-il ajouté.
Les avis des chercheurs et des délégués à ce colloque seront envoyés aux services compétents du Vietnam et aux organisations internationales./.
Bich Huyên, VOV Ho Chi Minh-ville