(VOVWORLD) - Le 2 janvier, le Mouvement de la Résistance islamique Hamas a confirmé la mort de trois de ses dirigeants dans une frappe de drone israélien visant un immeuble de la banlieue sud de Beyrouth, la capitale du Liban.
L'attaque israélienne contre le bâtiment du mouvement Hamas dans la banlieue de Beyrouth, au Liban, le 2 janvier 2024. Photo: Xinhua/AVI |
Parmi les victimes figure M. Saleh Al-Arouri, vice-président du bureau politique du Hamas, ainsi que deux autres responsables non divulgués.
Cette attaque a suscité la colère du Hamas, entraînant la suspension des négociations de cessez-le-feu avec Israël, menées par les médiateurs du Qatar et de l'Égypte. Le mouvement palestinien a dénoncé l'escalade militaire d'Israël et les "assassinats systématiques" de ses cadres.
Le Premier ministre libanais par intérim, Najib Mikati, a qualifié l'attaque de "crime israélien" visant à entraîner le Liban dans une nouvelle spirale de violence, suite aux raids aériens quotidiens dans le sud du pays qui ont fait de nombreuses victimes.
L'Iran a également condamné l'attaque, la considérant comme une violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Liban.