(VOVworld) - Confronté à une double offensive judiciaire et politique contre son décret anti-immigration, Donald Trump a promis lundi des "programmes forts" de contrôles aux frontières pour empêcher la venue du "terrorisme islamique radical" aux Etats-Unis.
Donald Trump et le général Joseph Votel à Centcom, à la base aérienne MacDill en Floride le 6 février 2017. Photo : AFP
|
En visite lundi en Floride au commandement militaire chargé du Moyen-Orient et de la lutte contre le groupe Etat islamique (Centcom), le président républicain a promis de vaincre le terrorisme islamique radical et ne pas le laisser prendre racine dans son pays.
Pour ce faire, "nous avons besoin de programmes forts pour que les gens qui aiment notre pays (...) soient autorisés à entrer, mais pas les gens qui veulent nous détruire", a expliqué M. Trump.
Facebook, Google, Microsoft, Twitter et Apple ont déposé dans la nuit de dimanche à lundi une requête en justice dénonçant les "dommages" causés par ce texte.
Au total, près d'une centaine d'entreprises se sont jointes à la plainte contre ce texte signé le 27 janvier par le nouveau président, qui interdit l'entrée aux Etats-Unis pendant quatre mois des réfugiés et pendant trois mois des ressortissants de sept pays majoritairement musulmans (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie, Yémen).