(VOVWORLD) - Les pays arabes réunis lors d'un sommet dimanche à Tunis n'ont pas atteint leur objectif d'unité, sauf sur le Golan, l'émir du Qatar, au coeur d'un contentieux diplomatique avec l'Arabie saoudite, ayant quitté prématurément le rendez-vous.
Les dirigeants arabes ont rejeté et dénoncé dans une déclaration finale la reconnaissance américaine de la souveraineté d'Israël sur le plateau du Golan, conquis à la Syrie en 1967 puis annexé en 1981. "Il est vrai que l'Amérique est la plus forte force militaire dans le monde mais sa décision n'a absolument aucune valeur", a indiqué lors d'une conférence de presse le secrétaire général de la Ligue, M. Aboul Gheit, à la fin de cette 30e session du sommet arabe.
Dans leur déclaration finale, les pays arabes ont condamné aussi la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël et se sont engagés à soutenir la Palestine.