(VOVworld) - 37 morts dans une fusillade dans un hôtel tunisien; un chef d'entreprise décapité dans un attentat en France; des dizaines de tués dans l'attaque d'une mosquée au Koweït et des dizaines d'autres sur une base en Somalie. Le deuxième vendredi du Ramadan a été marqué par une flambée de violences portant la marque des djihadistes.
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En Tunisie, 37 personnes, dont plusieurs touristes étrangers, ont été tuées et 36 autres blessées lorsqu'un homme a ouvert le feu à la mi-journée dans un hôtel et sur une plage de la station balnéaire de Sousse. Selon le ministère de l'Intérieur, un homme armé s'est infiltré par l'arrière de l'hôtel et a ouvert le feu. Il a ensuite été abattu.
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En France, près de six mois après les attentats sanglants de Paris, un homme est mort décapité dans un attentat djihadiste contre une usine de gaz industriels du groupe américain Air Products à Saint-Quentin Fallavier, à 30 km de Lyon. L'assaillant, identifié comme Yassin Salhi, a été arrêté. L'homme avait préalablement signé une macabre mise en scène, en accrochant sur le grillage extérieur la tête décapitée de son employeur, entourée de drapeaux islamistes. Les pompiers dépêchés sur place l'ont ensuite maîtrisé, avant de le remettre aux autorités. L’assaillant est connu pour ses liens avec la mouvance salafiste, qui regroupe les musulmans sunnites radicaux. Le président François Hollande a promis d'éradiquer les groupes et les individus qui sont responsables de tels actes.
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Au Koweit, un attentat anti-chiite revendiqué par le groupe ultra-radical Etat islamique a visé une mosquée de la capitale, faisant 25 morts et 202 blessés. C'est la première attaque ciblant un lieu de prière fréquenté par des chiites dans ce riche émirat pétrolier à majorité sunnite.
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En Somalie, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Mogadiscio, des dizaines de soldats ont été tués dans l'attaque par les islamistes shebab d'une base de la force de l'Union africaine à Lego, tenue par un contingent de l'armée burundaise.
Toutes ces attaques ont soulevé une vague d'indignation, notamment dans les capitales européennes, qui ont aussi dit leur solidarité avec les pays touchés. La Maison Blanche a condamné des attaques odieuses, et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a dénoncé des actes effroyables.