(VOVworld)- Alors que d’aucuns s’attendaient à un échec de la réunion quadripartite sur l’Ukraine ce jeudi à Genève, les chefs de la diplomatie de la Russie, des Etats Unis, de l’Ukraine et de l’Union Européenne sont parvenus à un accord pour une désescalade de la crise.

La réunion quadripartite sur l’Ukraine. Photo:internet

Le texte prévoit le désarmement des groupes armés illégaux et l'évacuation des bâtiments occupés. Cet accord de Genève préconise également l’ouverture d’un “vaste dialogue national” en Ukraine. Il prévoit aussi que la mission d’observation de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, l’OSCE, devrait jouer un rôle majeur dans la mise en œuvre des mesures d’apaisement dans les prochains jours. Les partis ont reconnu aujourd’hui que tous les camps devaient s’abstenir d’utiliser la violence, l’intimidation, ou des actions provocatrices, a déclaré le secrétaire d‘État américain John Kerry. Nous avons fortement condamné et avons rejeté toutes les expressions d’extrémisme, de racisme et d’intolérance religieuse incluant l’antisémitisme, a-t-il ajouté.

Au moment même ou cette réunion s'ouvrait, le président russe Vladimir Poutine se livrait à sa traditionnelle et douzième séance annuelle de questions-réponses avec des citoyens russes. L'occasion pour le numéro un de la Russie de réaffirmer que les affirmations de Kiev et des occidentaux, quant à l'implication des forces russes étaient fausses.

La douzième séance annuelle de questions-réponses entre le président avec des citoyens russes. Photo:Internet

Il a aussi rappelé que la Russie et l'Ukraine était liées par un grand nombre d'intérêts communs. Le président russe a également estimé que l'envoi de forces armées dans l'est de l'Ukraine constituait un "nouveau crime grave" de la part des autorités de Kiev qu'il a appelées à s'asseoir à la table des négociations avec les représentants de la communauté russophone. Le président russe a aussi joué sur le ton conciliant un peu plus tard en affirmant que les deux Etats parviendront à s'entendre. Pour autant, il a affirmé que la Russie fera tout son possible pour aider la population de l'est de l'Ukraine à défendre ses droits. Et il a affirmé qu'il "espère fortement" ne pas avoir à envoyer l'armée russe en Ukraine.