(VOVWORLD) -L'armée israélienne a déclaré samedi avoir suffisamment d'informations pour confirmer que le Hezbollah avait mené une attaque à la roquette sur un village du nord d'Israël le même jour, faisant de nombreuses victimes civiles.
De la fumée s'élévant de Kiryat Shmona, dans le nord d'Israël, après une attaque à la roquette en provenance du Liban. Photo: Xinhuanet/AVI |
Dans la journée, une roquette lancée depuis le sud du Liban a atterri sur le terrain de football du village de Majdal Shams, dans la région du plateau du Golan contrôlée par Israël. L'attaque a provoqué un incendie massif, tuant au moins 10 personnes et en blessant grièvement des dizaines d'autres, pour la plupart des enfants.
Après l'attaque, le président israélien Isaac Herzog a déclaré que l'État d'Israël «défendrait résolument ses citoyens et sa souveraineté». De son côté, le ministère israélien des Affaires étrangères a affirmé qu'Israël était prêt pour une guerre totale avec le Hezbollah.
Peu de temps après l'incident, un haut responsable du Hezbollah, Mohammad Afif, a pourtant nié toute responsabilité dans l'attaque.
La communauté internationale a appelé à la plus grande retenue pour prévenir le risque d'un conflit total entre Israël et les forces du Hezbollah au Liban. La coordonnatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, et le chef de la force de maintien de la paix de l'ONU au Liban, le général Aroldo Lázaro Sáenz, ont souligné que la vie des civils doit être une préoccupation majeure et que les civils doivent être protégés. Ils ont appelé à la fin des combats qui s'intensifient depuis des semaines. Entre-temps, le gouvernement libanais a condamné la violence qui a fait des victimes civiles, la qualifiant de violation flagrante du droit international et contraire aux principes humanitaires. Depuis Washington, la Maison Blanche a également condamné l'attaque.