(VOVWORLD) - Le 18 octobre à Moscou, à quelques jours du sommet des BRICS à Kazan, le président russe Vladimir Poutine a rencontré des journalistes venus des pays de cette organisation.
Vladimir Poutine, président russe, lors d'une conférence de presse avec les agences de presse des BRICS, le 18 octobre. Photo: TASS |
D’emblée, il leur a rappelé que le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, l’Égypte, l’Ethiopie, l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, qui constituent les BRICS, représentaient 33% de la superficie et 45% de la population mondiale, avec des échanges commerciaux en constante augmentation et un important potentiel de développement économique.
Interrogé sur le conflit russo-ukrainien, le président Poutine a indiqué que son pays était prêt à négocier avec l’Ukraine, évoquant l’Arabie saoudite comme potentiel lieu de négociations.
En ce qui concerne la proposition du président ukrainien Volodymyr Zelensky de doter son pays de l’arme nucléaire, Vladimir Poutine l’a jugée inacceptable. La fin du conflit dépend de l’Ukraine, mais le problème doit être résolu sur la table des négociations, a-t-il affirmé.
Le président Poutine a également répondu à un journaliste brésilien évoquant le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale à son encontre et sa possible participation au sommet du G20 les 18 et 19 novembre au Brésil. Il a déclaré que comme les États-Unis, la Chine, la Turquie et bien d’autres pays, la Russie ne reconnaissait pas la Cour pénale internationale. De plus, la Russie et le Brésil ont de bonnes relations d’amitié. Par conséquent, ce problème est facile à régler: il suffit que les deux gouvernements signent une convention limitant la juridiction de la Cour pénale internationale, a-t-il expliqué.