(VOVWORLD) - Les dernières séances de
questions-réponses de l’Assemblée nationale ont eu lieu du 30 octobre au
premier novembre. Les modifications apportées aux modalités de ces séances ont
été accueillies favorablement, aussi bien par les députés que par les électeurs.
Lors de la 6e session
parlementaire, les députés ont questionné les membres du gouvernement, les
présidents de la Cour populaire suprême et du Parquet populaire suprême sur le
suivi des résolutions adoptées par l’Assemblée nationale depuis le début
de la 14e législature jusqu’à la fin de la 4e session
parlementaire. Ils ne les ont pas
questionnés sur des problèmes classés par thème, comme à l’accoutumé. Les
ministres ont répondu à des questions relevant de leurs secteurs
respectifs. Les vice-Premiers ministres, eux, ont été questionnés sur la
gouvernance, telle qu’elle s’exerce en ce moment. Quant au Premier ministre
Nguyen Xuân Phuc, il a donné des explications sur certains points relevant de
la responsabilité du gouvernement.
Des
réformes…
Des centaines de questions ont ainsi été posées aux membres du
gouvernement, en l’espace de 3 jours seulement. Force est de constater que les
questions, tout comme les réponses d’ailleurs, auront été aussi pertinentes que
conformes aux préoccupations de l’électorat. Force est de constater, également,
que ces séances auront été empreintes d’un esprit particulièrement
démocratique.
« J’apprécie les nouveautés
mises en place pour les séances de questions-réponses de cette session »,
nous dit Nguyên Thanh Hông, député de la province de Binh Duong. « C’est
comme un examen auquel se soumettent les ministres. Mais comme ils ne connaissent pas les
questions à l’avance, ils sont obligés de vraiment bien maîtriser tous leurs
dossiers, ce qui est le cas, d’ailleurs. Pour ma part, j’espère qu’on assistera
encore à des séances de ce genre, à l’avenir. »
« Les
questions posées par les députés lors de la présente session ne s’adressent pas à un membre du gouvernement en particulier mais à
tous ceux qui sont concernés par le sujet », nous précise Nguyên Van
Chiên, député de la ville de Hanoi. « C’est une solution optimale car elle
permet de traiter du fond des problèmes les plus épineux et de veiller à ce que
les responsables tiennent les
engagements pris devant la représentation nationale. »
Les parlementaires ont également apprécié la façon dont
la présidente de l’Assemblée nationale Nguyên Thi Kim Ngân a conduit ces séances
questions-réponses.
« Nguyên
Thi Kim Ngân a bien dirigé ces séances de questions-réponses », estime Phan Viêt Luong, député de la province de Binh Phuoc.
« Sa rapidité et son esprit de synthèse auront permis une vraie fludilité.
Presque tous les députés enregistrés ont pu prendre la parole. »
… qui mettent chacun face à ses
responsabilités
Dans la
mesure où les élus avaient la possibilité de réagir directement aux réponses
que leur formulaient les membres du gouvernement, ces séances
questions-réponses ont permis que chaque question soit examinée à fond et que
les mesures proposées soient aussi concrètes que possible.
« Je
constate que les ministres ont été parfois poussé dans leurs retranchements, et
que ça les a obligés à prendre des mesures très concrètes pour tenir les
promesses prises devant les députés », se félicite Nguyên Ngoc Phuong, député de la province de Quang Binh. « C’est particulièrement vrai en ce
qui concerne l’agriculture et l’environnement. »
« Ouvertes, démocratiques… » Les députés sont ressortis de ces
séances de questions-réponses, avec le sentiment que les travaux de l’Assemblée
y avaient gagné en transparence. Sentiment partagé par l’électorat et au final…
mission accomplie.